Dan sera un serpent sur le chemin, Une vipère sur le sentier, Mordant les talons du cheval, Pour que le cavalier tombe à la renverse. Genèse 49:17 LSG
D’emblée, il est important de préciser que cette portion de l’Ecriture a une portée prophétique non négligeable.
Les Saintes Lettres nous rappellent que «C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Ésaü, en vue des choses à venir.» Hébreux 11:20-21 LSG.
En effet, de même qu’isaac bénit son fils Jacob, les enfants de ce dernier furent également bénis par leur père. Or cette bénédiction d’Isaac à Jacob, et de Jacob à ses fils vient en réalité d’Abraham, selon que l’Eternel lui dit : «Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.» Genèse 22:18. Et le Messie Yeshoua est l’accomplissement de cette bénédiction. (Galates 3:14)
Nous comprenons, de ce fait, que ce que dit Jacob à son fils Dan trouve aussi son accomplissement dans le Messie. Autrement dit, le Messie est, en réalité, ce serpent sur le sentier qui mord les talons du cheval, pour que le cavalier tombe à la renverse.
En vérité, le Messie a été envoyé pour renverser le royaume de la mort, donc du diable, le cavalier (Apocalypse 6:8) en détruisant victorieusement le péché (cheval). Voilà pourquoi, il pouvait non seulement s’écrier : «Je voyais Satan (le cavalier) tomber du ciel comme un éclair.» Luc 10:18 LSG
mais aussi :
comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.» Jean 3:14-15 LSG
Oui, le Messie, serpent d’airain, nous a mordu par le venin de sa Grâce afin d’anéantir en nous, la puissance du péché, ce venin mortel qui nous a été savamment inoculé par le serpent ancien. Il est venu comme l’antidote contre la morsure du serpent ancien. D’ailleurs, la nature nous démontre, à ce sujet, que l’antidote contre les morsures des serpents venimeux est fabriqué à base de la chair et du venin de serpent.
C’est donc avec pleine assurance que nous pouvons affirmer, comme l’Apôtre Paul, que
«La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?» 1 Corinthiens 15:54-55 LSG